Noam a été hospitalisé pendant six mois dans les hôpitaux Rambam et Tel Hashomer et a entamé un long et difficile processus de réhabilitation. Malgré les épreuves, il a choisi de voir le verre à moitié plein et de viser les objectifs qu’il s’était fixés.
Noam Gershony, un pilote d’hélicoptère Apache, avait presque 24 ans lorsqu’il a été grièvement blessé en juillet 2006, au milieu de la Seconde Guerre du Liban, dans une collision entre deux hélicoptères alors qu’il se rendait en mission de l’autre côté de la frontière.
Noam a été hospitalisé pendant six mois dans les hôpitaux Rambam et Tel Hashomer et a entamé un long et difficile processus de réhabilitation. Malgré les épreuves, il a choisi de voir le verre à moitié plein et de viser les objectifs qu’il s’était fixés.
Ses visites au Beit Halochem de Tel Aviv l’ont conduit sur le court de tennis, ravivant ainsi une ancienne passion pour ce sport. L’Organisation des anciens combattants handicapés de Tsahal lui a offert le cadre nécessaire pour cette activité et, sous la direction professionnelle de l’entraîneur de l’équipe nationale israélienne, Noam a commencé à s’entraîner régulièrement au Beit Halochem. Il a fait preuve de persévérance, de dévouement et d’une autodiscipline remarquable.
En seulement quatre ans, il s’est retrouvé à concourir contre des joueurs bien plus expérimentés. Ses succès ont atteint des sommets et il a marqué l’histoire du sport en devenant le premier athlète handicapé israélien à remporter une médaille d’or lors de la prestigieuse compétition Masters et de l’Open d’Australie, où s’affrontent les meilleurs joueurs de tennis du monde entier.
Malgré un emploi du temps quotidien exigeant comprenant des séances de physiothérapie et des entraînements professionnels, Noam trouve le temps de travailler comme bénévole et de soutenir les jeunes. Le ski, une autre de ses anciennes passions, est une activité qu’il n’était pas prêt à abandonner après être devenu handicapé.
« Mon handicap », dit-il, « ne devrait pas affecter ma vie. On fait des ajustements. Il n’y a aucune raison de renoncer à ses rêves et toutes nos options restent ouvertes ».
Lors des Jeux paralympiques de Londres en 2012, Noam Gershony a remporté la médaille d’or. Pour Noam, le ciel est la seule limite !